Jean Viollis, La Guirlande des Jours [avec une lithographie en couleurs d’Elie Clavel].
Toulouse, Bibliothèque de « l’Effort », 1897. In-8, 48-[2]p.
Edition originale du premier ouvrage de Jean Viollis, tirée à 520 exemplaires dont 20 japon, 250 hollande et 250 « bulle fort », le nôtre étant le n°19 sur papier hollande.
Exemplaire enrichi d’un envoi à l’écrivain Jules Renard : « à monsieur Jules Renard / hommage bien sympathique / Jean Viollis » et une notre autographe sur le feuillet suivant « “Enfin, j’ai un idéal : la pâleur de mort / teint et ma tristesse en répondent…“ / L’Ecornifleur », citation tirée donc du roman de Jules Renard.
Exemplaire enrichi de petits coups de crayon bleu de Jules Renard. Une croix sur la couverture, indiquant qu’il a répondu à l’auteur, et des vers ou passages marqués en marge, probablement en vue d’une critique.
Notons que l’amitié entre Viollis et Renard est importante. Jules Renard, entré à l’Académie Goncourt en 1907, présente dès 1908 un roman de Viollis pour le prix, Monsieur le Principal. Il obtiendra 5 voix, comme Miomandre, et ce dernier aura le Goncourt car il avait la voix du président, Léon Hennique.
Broché, non rogné. Couverture décollée du corps d’ouvrage, papier sali en bordure.
Bon exemplaire.
150 euros.
