Racine Jean, Œuvres [titré Tragédies sur
le second volume], Amsterdam, Antoine
Schelte, 1698 (diverses dates, voir détail
ci-dessous).
In-12
(138*80 mm), frontispice+5ff+69pp+1ff+70pp+1ff+71pp+82pp+1ff+70pp+1ff+67pp, frontispice+1ff+83pp+72pp+82pp+1ff+72pp+70pp+1ff+68pp
Chaque
pièce a une pagination propre et commence par un frontispice, faisant page 1.
Ces deux volumes contiennent donc 14
frontispices gravés, dont un daté 1678.
Edition
inconnue de Brunet qui cite les éditions précédentes, avec les 10 premières
tragédies, et l’édition de 1700 chez les
héritiers d’Ant. Schelte. Cette édition est par ailleurs une des deux seules éditions complètes des douze tragédies de Racine de son vivant, l’autre
étant l’édition de Paris, 1697.
Les
tragédies sont dans l’ordre :
-
La Thébaïde ou les frères ennemis. A Paris,
suivant la copie imprimée, 1690.
-
Alexandre le Grand. A Paris, suivant la copie
imprimée, 1690.
-
Andromaque. A Amsterdam, Antoine Schelte,
suivant la copie de Paris, 1698.
-
Britannicus. A Paris, suivant la copie imprimée,
1690.
-
Bérénice. A Paris, suivant la copie imprimée,
1690.
-
Les Plaideurs. A Amsterdam, Antoine Schelte,
suivant la copie de Paris, 1698.
-
Bajazet. A Paris, suivant la copie imprimée,
1690.
-
Mithridate. A Paris, suivant la copie imprimée,
1692.
-
Iphigénie. A Paris, suivant la copie imprimée,
1691.
-
Phèdre et Hippolyte. A Paris, suivant la copie
imprimée, 1691. Le frontispice porte sur
le bas l’inscription « Suivant la Copye Imprimée à Paris, 1678
-
Esther. A Paris, suivant la copie imprimée,
1692.
-
Athalie. A Amsterdam, Antoine Schelte, suivant
la copie imprimée à Paris, 1696.
Les deux
volumes sont reliés en plein vélin hollandais d’époque, têtes noircies, et sont
toujours en très bel état, quelques petits défauts. Le papier a très peu de
rousseurs et est plus ou moins frais. Les deux dernières tragédies (Esther et
Athalie) sont un peu jaunies avec quelques rousseurs.
Provenances :
-
Thomas Saint Léger de Bacalon (ex-libris
manuscrit sur le tome 2 : St Leger
de Bacalon), ca 1700. Protestant français né à Saint-Léger en Guyenne, exilé en Angleterre et naturalisé anglais en
1702 par décret de la chambre des Lords (comme de nombreux nobles protestants
de l’époque)
-
F. F. Foljambe, ca 1833. L’ex-libris se trouve
en pied de dos, sous la forme d’une triple F couronné, plus ou moins effacé. La
famille Foljambe, d’origine française, était installée depuis très longtemps en
Angleterre, et était à l’époque à Osberton, dans le comté de Nottinghamshire.
-
G.S. Foljambe, fils du précédent, ca 1850.
Ex-libris parlant collé sur les contre-plats, avec l’inscription G.S. Foljambe
Osberton en dessous.
-
P G : cachet en haut de la première garde,
plus récent et non identifié
Ref : Brunet, IV, 1077.
VENDU
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