François de Salignac de la Mothe-Fénelon, dit
Fénelon, Les aventures de Télémaque.
Londres, White, Cochrane &
Co, 1812. 2 volumes in-8, LXXI-289p & [2]-434p.
Nouvelle édition
illustrée d’un frontispice d’après Vivien et de 24 planches par Manceau.
L’exemplaire est enrichi de 39 gravures supplémentaires, dont 1
frontispice et 25 planches gravées par Robert de Launay d’après les dessins de
Charles Monnet (une deux états, avant et après la lettre – T.II, 269 –,
planches contrecollées sur vergé fort), 12 planches par Clément-Pierre
Marillier et un portrait en médaillon par E Desrochers.
Exemplaire imprimé sur beau
papier vélin.
Exemplaire enrichi de
deux rares L.A.S. de Fénelon offertes par Jules Van Praet à Ferdinand
Baeyens en 1880 (l’exemplaire contient la lettre de Van Praet jointe aux
lettres de Fénelon et une lettre explicative de Baeyens) :
·
21 septembre 1703 : 2p in-4 avec adresse et
cachet de cire aux armes au dos du 2e feuillet. Adressée au chanoine
Philippe-Charles Robert, chanoine de Leuze à Mons (Belgique), ami de
Port-Royal. Intéressante lettre dont une partie concerne la conduite des supérieurs
envers les inférieurs et des inférieurs envers les supérieurs. « Je
n’aime que la douceur et je voudrais n’employer que les moyens de persuasion ».
La seconde partie mentionne, sans le nommer, le père Quesnel. « On
a compris par les lettres que votre ami devait me venir voir ». En
effet, ce projet de rencontre, qui s’était su, avait provoqué une enquête à
laquelle Fénelon avait aussitôt réussi à mettre fin, peut-être grâce à son
sermon du 31 juillet 1703. « On m’a demandé ce que c’était, et j’ai répondu
ingénument d’une manière qui décharge pleinement sur ce point vous et vos amis
ainsi ce n’est plus un mystère ». Il invite donc à nouveau Robert à
Cambrai, en octobre.
Cette lettre est fameuse et est éditée depuis longtemps dans les œuvres et correspondances de Fénelon (mal datée toutefois – 2 septembre au lieu de 21 septembre). On la retrouve ainsi dès 1787 (Œuvres, Tome I, p.566), en 1827 (Correspondance, T.II, p.454, lettre n°90), en 1837 (La vraie et solide vertu sacerdotales recueillie des œuvres de Fénelon par Dupanloup, p.629). Elle porte aujourd’hui le n°935 de la correspondance.
Cette lettre est fameuse et est éditée depuis longtemps dans les œuvres et correspondances de Fénelon (mal datée toutefois – 2 septembre au lieu de 21 septembre). On la retrouve ainsi dès 1787 (Œuvres, Tome I, p.566), en 1827 (Correspondance, T.II, p.454, lettre n°90), en 1837 (La vraie et solide vertu sacerdotales recueillie des œuvres de Fénelon par Dupanloup, p.629). Elle porte aujourd’hui le n°935 de la correspondance.
Provenances :
M. Dubois (vente Charavay, 1866, n°59) ; Laurent Veydt (1800-1877) (vente
Charavay, 1878, n°420) ; Jules Van Praet (1806-1887) ; Ferdinand
Baeyens (1837-1914).
·
10 décembre 1711 : 1p in-4. Adressée au
prieur des Augustins d’Enghien, vraisemblablement Jacques Ignace van Bossuyt
(1669-1727). La teneur de la lettre pourrait laisser supposer que le prieur
ne l’est que depuis peu et on sait jusque que Bossuyt devient prieur avant
1715.
Elle ne
porte pas de numéro dans la correspondance, marquée uniquement
« p.m. » (entre n°1510 & 1511). A propos d’un jugement que
Fénelon ne peut empêcher. Il va écrire au doyen de Chevres (?) afin que son
correspondant puisse s’accommoder avec le doyen d’Enghien pour un « salut
[du Saint Sacrement] avec l’exposition du S. Sacrement ».
Provenances :
Laurent Veydt (1800-1877) (vente Charavay, 1878, n°424) ; Jules Van Praet
(1806-1887) ; Ferdinand Baeyens (1837-1914).
Reliure signée Paul-Joseph
Claessens (1861-1909), relié selon toute logique pour Baeyens, plein
maroquin vert bouteille, dos à nerfs très décoré, triple filet sur les plats,
double filet sur les coupes, dentelle en bordure des contreplats, tranches
dorées, étui papier. Rousseurs claires, mors supérieur du tome 1 craquelé sur 1
cm.
Magnifique exemplaire
enrichi de deux très rares lettres.
Prix : 5000 euros.