Louis-Matthias de Barral, évêque de Troyes, Meaux puis archevêque de Tours, Défense des libertés de l'Eglise Gallicane, et de l'assemblée du clergé de France en 1682; ou réfutation de plusieurs ouvrages, publiés récemment en Angleterre, sur l'infaillibilité du pape.
Paris, Adrien Egron, 1817. In-4, 2ff-441p.
Edition originale posthume de cet ouvrage important pour le gallicanisme. L'auteur fut un proche de Napoléon, grâce notamment au mariage de son frère avec une fille de Fanny de Beauharnais. Émigré sous la révolution, il revint sous l'Empire, soutint le Concordat, et fut l'aumônier de Caroline Bonaparte puis de l'impératrice Joséphine. Napoléon l'employa dans ses négociations avec le pape. Il prononça l'éloge funèbre de l'impératrice. Louis XVIII, appréciant d'abord sa fidélité, le fit pair mais soutenant Napoléon lors des Cent-Jours, il en fut déchu et dut démissionner.
Par cet ouvrage, il cherche à défendre et justifier la Déclaration des Quatre articles, rédigée par Bossuet et importante pour le gallicanisme. Elle fut soutenue aussi par les jansénistes, mais Barral fait ici une distinction profonde entre gallicanisme et jansénisme, et cherche en fait à se placer entre les jansénistes et les ultramontains.
Reliure demi-basane à coins d'époque, dos lisse, pièce de titre, tranches mouchetées, coiffes abîmées, mors supérieur fendu sur quelques cm, fendillé sur le reste. Papier bien conservé, belles marges, quelques défauts, rousseurs que quelques feuillets, mouillure marginale sur quelques feuillets finaux.
Bel exemplaire de cet ouvrage rare sur le gallicanisme
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