Gustave Droz, Jean-Adrien Mercier dit Jean d’Angers (illustrateur), Un été à la campagne : correspondance de deux jeunes parisiennes par un auteur à la mode.
S.l., s.n., 1868 [i.e. Paris, 1929]. In-4, 154-[2]p.
Exemplaire de Jean-Adrien Mercier.
Edition hors-commerce tirée à 280 exemplaires, le n°1 sur japon, du tirage de tête (30 exemplaires). Ce tirage contient les deux suites annoncées : une suite en noir et une suite coloriée par l’artiste.
Exemplaire enrichi d’une seconde suite en noir, reliée à la fin.
Exemplaire enrichi de nombreux dessins et gravures à savoir : un portrait de Gustave Groz (crayons gris et sanguine, en début de volume), le dessin en couleurs du frontispice (signé « Jean A Mercier 6-1926 »), les dessins préparatoires des gravures II, III et VIII, un dessin non utilisé dans l’édition, une gouache de la gravure X, une variante unique de la gravure III (« pierre cassée à la première pression »), un état différent des gravures III et IV (sur japon, sur la IV par exemple, le fauteuil est différent), un état différent de la gravure V, une gravure IX et une autre XII qui ne sont pas celles utilisées (un premier dessin gravé finalement refusé), le dessin préparatoire de la gravure IV (au crayon, dans la version non utilisée dont nous avons une gravure), deux dessins préparatoires non utilisés (portant un V et un X mais très différents des gravures V et X), le dessin préparatoire de la gravure VIII, un dessin préparatoire non utilisé, un dessin préparatoire de la gravure X (seulement le personnage masculin), un dessin préparatoire de la gravure VII, un dessin préparatoire de la gravure V (seulement le personnage du bas), un dessin préparatoire non utilisé (pour la gravure XII ?), un dessin préparatoire de la gravure IX, un dessin préparatoire de la gravure X (seulement le personnage féminin), un dessin préparatoire de la gravure IX (seulement le personnage féminin), un dessin préparatoire de la gravure VI (seulement le personnage féminin au premier plan, un peu plus grand, signé « Jean A Mercier 26 »). Soit en tout : 20 dessins originaux et 6 gravures en état différent ou non utilisées.
Mercier, bien connu des angevins, n’est pas connu pour ses ouvrages érotiques. Il en fit pourtant deux. L’autre étant de Nerciat, Mon Noviciat ou les joies de Lolotte. C’est aussi un de ses premiers livres illustrés.
Le texte de Droz fut condamné par le tribunal correctionnel de Lille. Il raconte les amours d’Adèle et Albertine, du pensionnat au mariage et aux amants.
On joint un feuillet de faux-titre d’un exemplaire sur vélin portant une dédicace au crayon de Mercier sous son pseudonyme Jean d’Angers.
Reliure signée Bruel-Legal à Angers (étiquette en garde). En dépit de la qualité de la reliure, qui n’est pas celle des grands relieurs de l’époque, il convient toutefois de noter que c’est la reliure voulu par Mercier lui-même et qu’il fit faire pour d’autres exemplaires comme les quelques exemplaires hors-commerce sur japon, avec néanmoins une différence : le titre de notre exemplaire est sur le bas du dos, il se trouve en haut sur les autres exemplaires. Ces autres exemplaires portent aussi une signature à froid en pied de dos.
Plein veau vert d’eau, dos lisse, tête dorée, gardes marbrées, couvertures conservées sans le dos, étui. Petites taches sur la reliure, défauts à l’étui.
Probablement le plus bel exemplaire de cette édition.
Vendu