Jean-Népomucène Rieger (1787-1828), compositeur et pianiste d’origine allemande, Manuscrit autographe d’une cantate à la gloire des Bourbons.
Daté 3 septembre 1815, titre-107p.
Manuscrit complet pour 2 flûtes, 1 hautbois, 1 clarinette, 1 cor, 1 trompette, bassons, 2 violons, 1 alto, 1 contrebasse, des timbales et le chant. Une partie finale ajoute plusieurs choeurs.
Ce manuscrit est une copie au propre avec quelques rares corrections. Quelques variantes indiquées sous la partition général.
Cette oeuvre, restée inédite, est typique de ce qui a pu être fait à la gloire des Bourbons au moment de leur retour au pouvoir et nous pouvons voir d’ailleurs, répété plusieurs fois et en choeur, la cri « Vive le Roi ». Nous ne savons si elle a été jouée.
À la dernière page, mention de la main de Rieger : « Monsieur Moll Propriétaire à Eschentzwiller par Mulhouse. Haut Rhin ». Il s’agit sans nul doute d’Alexandre Moll (1767-1841), industriel, maire de Mulhouse, député, fidèle de Louis XVIII, siégeant parmi les ultras. Il avait notamment, avec son frère André-Venant (mort en 1808), fondé et dirigé le collège privé d’Eschentzwiller.
Notons qu’Eschentzwiller possède, en son église Saints-Pierre-et-Paul, un orgue remarquable de Jean-André Silbermann. Il fut notamment joué vers 1807-1808 par un autre compositeur d’origine allemande, Martin Vogt (1781-1854).
Demi-vélin vert à coins. Papier des plats un peu usés.
1200 euros