Henri Barbusse, Le Feu.
Paris, Flammarion, 1916. In-12, 378p.
Edition originale de son grand roman, prix Goncourt 1916, enrichie d’un envoi au journaliste et écrivain Gabriel Timmory (1870-1965).
Exemplaire truffé de 4 lettres autographes signées de Barbusse au même dont une très intéressante autour de la publication du Feu, écrite le 20 décembre 1916. Il est alors à la 20e S.S.E.M.R. (Section de Secrétaires d’Etat-Major et du Recrutement) à Paris :
« Mon cher ami, je vous remercie de votre joli mémo dans l’Heure. Je vous ai dédicacé hier un volume mais ce n’est vraisemblablement pas avant plusieurs jours que vous l’aurez. Le Feu a manqué et on n’a pas voulu accentuer cette pénurie par un service de presse. Votre Henri Barbusse. Je vois que j’ai donné chez Flammarion votre adresse au 5 et non au 3. Ca arrivera tout de même n’est-ce pas ? ».
Cette lettre est intéressante car elle montre le succès de l’ouvrage en pleine guerre et montre aussi qu’il ne dédicaçait pas sur les livres brochés mais sur des faux-titres imprimés à cet effet (le faux-titre et le titre forment un double feuillet indépendant).
Les autres lettres concernent le journal La Vie heureuse (sd), le remaniement d’un numéro de La vie au grand air consacré à Santos-Dumont (1906) et deux actes de Timmory (1906). Ces dernières sont à entête des éditions Pierre Lafitte & Cie.
Broché, défauts à la couverture, traces de scotchs sur le feuillet final et sur une lettre probablement scotchée à la fin du livre.
Bel ensemble.
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