Samuel Jackson Pratt ; Auguste-Jacques Lemierre d’Argy, traducteur, L’élève du plaisir ou les maximes pernicieuses. Par M. Pratt. Traduit de l’Anglois sur la quatrième Édition, Par M. L. D.
Amsterdam, Changuion & Paris, Barrois, 1788. 2 volumes in-12, [4]-VIII-158p & [4]-140p.
Seconde édition française de ce roman épistolaire satirique qui fit scandale en Angleterre. Pratt y faisait la satire de Philip Stanhope, lors Chesterfield (1694-1773), personnalité politique et littéraire anglaise. En effet, ce roman fut considéré comme divertissant mais présentant les scènes de séduction, le vice, de manière trop attrayante. Ce roman s’inscrit dans la tradition des romans épistolaires dont la légèreté voire le libertinage étaient courants.
La première édition de ce roman, publiée par les mêmes libraires, avait été publiée l’année précédente avec pour titre L’élève du plaisir, sans la mention ou les maximes pernicieuses.
Brochés, tels que parus, non rognés, sous couverture bleue. Coutures du tome I un peu détendues, rousseurs éparses principalement au tome I, bords des marges un peu salies, petites déchirures à la couverture.
Les deux éditions de cet ouvrages sont rares.
Prix : 180 euros.