Charles Mézeray, Stationes vespertinae cum Respõsoriis pro festis solẽnibus et cõmuni sanctorum insuper et missa pro magnis solemnitatibus.
Angers & Sainte-Colombe (La Flèche), 1736. In-12, [2]-215-[15]p.
Superbe manuscrit en rouge et noir, avec bandeaux, lettrines et culs-de-lampe dessinés et partitions de grégorien. Le manuscrit est en plus truffé de 20 gravures typiques des marchands d’estampes de la rue Saint Jacques à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe. On trouve ainsi des gravures d’après Le Brun, Mignard, Le Guide, Coypel, etc vendues par Jacques Chéreau, Jacques Chiquet, frères Poilly, Crépy, etc. Toutes ces gravures représentent évidemment des scènes religieuses en rapport avec les propres contenus dans le volume.
L’auteur principal du manuscrit, Charles Mézeray, était donc prêtre, dépendant vraisemblablement de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers. En effet, quand il commence ce manuscrit, en 1736, il est prêtre d’Angers (« Presbiter Andegavẽsis »). Toujours en 1736, quand il termine la première partie du manuscrit, il signe à la page 194 en tant que vicaire de Sainte Colombe (« Presbiter vicar S.ae Colũbae »). Il s’agit ici de Sainte-Colombe, aujourd’hui intégrée à la ville de La Flèche (Sarthe). On trouve encore sa trace en 1770 lors de la bénédiction des cloches de Saint-Germain à Villaines-sous-Malicorne (Sarthe). Il est toujours prêtre de Sainte-Colombe. Ces deux lieux de la Sarthe dépendaient de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers.
Ce manuscrit a été écrit en plusieurs fois puisque la fin est à l’origine à la page 194. Il est ensuite continué jusqu’à la page 214, toujours par Mézeray dont on reconnait le travail. A partir de la page 215, il semble que ce soit d’une autre main. Les dernières pages ne sont pas numérotées mais la table de la dernière page en tient compte comme si elles l’étaient.
Reliure pleine basale, dos à nerfs orné, pièce de titre maroquin, tranches rouges. Coins usés, accroc sur le dos. L’encre noir a parfois un peu bruni le papier.
Très beau manuscrit
750 euros.