Henry Kistemaeckers, Will, Trimm & Co, roman comique de l’automobilisme.
Paris, Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, 1906. In-12, [4]-399p.
Edition originale, un des 10 exemplaires sur hollande, n°4, avec un bel envoi à Jacques Meyer daté de 1927.
Voici ce qu’en dit Emile Magne dans son article « Le Machinisme dans la Littérature contemporaine » (Mercure de France, n°302, 16 janvier 1910, p.211-212) au moment de la sortie du roman Aéropolis de Kistemaeckers :
« M. Kistemaeckers occupe, parmi les écrivains sportifs, une place éminente. Il est, sur la matière automobile, docte et fécond. Il connaît jusqu’en ses détails infimes le jargon qu’emploient entre eux les messieurs aux silhouettes de scaphandriers. Il s’est efforcé, à maintes reprises, de bâtirle roman comique de l’automobile. Ses oeuvres ont une allure gaie, originale, passionnée. On leur comparerait malaisément celle de Paul-Adrien Schayé ou de Tristan Bernard et encore moins celle d’Eugène Demolder. Mais si nous y rencontrons parfois de belles digressions sur les qualités que développe en l’individu le maniement de la voiture docile et violent, vraiment, par contre, nous y avons cherché un jugement de son esthétique. M. Kistemaeckers sacrifie la machine à l’homme. Il est merveilleusement le psychologue du sportsman et de sa séquelle » (et il cite, notamment, en note notre ouvrage).
Emmanuel Glaser, dans Le Mouvement littéraire 1908 (p.24), dira quant à lui, au moment de la publication de M. Dupont chauffeur :
« M. Dupont chauffeur est un « nouveau roman comique de l’automobilisme », nous dit l’auteur, lequel compte bien par cette indication se concilier la sympathie des foules qui s’esclaffèrent à la lecture du premier « roman comique » de ce noble sport, Will Trill et C° ».
Dans on précédent ouvrage, Le Mouvement littéraire 1906 (p.29), Glaser avait notamment dit :
« Ce nouveau fruit de l’union des sports avec la littérature est d’une agréable saveur : avec beaucoup de malice et d’humour, l’auteur, qui n’est pas un ennemi de l’automobilisme, égratine cependant parfois ce monde né d’hier, dont il connait très bien les travers ».
Notons le détail amusant de la mention fictive de deuxième mille déjà présente sur la page de titre d’un exemplaire du titre de tête… L’ouvrage connaîtra plusieurs éditions et sera même traduit en espagnol !
Reliure signée Lévitsky, demi-papier façon vélin marbré, dos à l’encre avec un dessin rappelant l’automobile. Dos bruni.
Ouvrage rare en grand papier.
Vendu