Suivez-nous sur Twitter et Facebook




Suivez nous sur ,
sur Facebook ou en vous inscrivant sur le blog (colonne de droite)
Vous pouvez vous inscrire directement à notre liste de diffusion
Ce site ne regroupe qu'une partie de notre stock. Le stock complet est visible en cliquant ici.

samedi 1 janvier 2011

1696 - Melle L'Héritier - Bigarures ingénieuses - PREMIER recueil de contes de fées


Mademoiselle L'Héritier de Villandon, Bigarures ingénieuses ou recueil de diverses Pièces galantes en prose & en vers
suivant la copie, Paris, Jean Guignard, 1696
In-12, 4ff-352pp
Hauteur des marges : 133mm (pour comparaison, l'exemplaire passé à la vente Rochebilière : 131mm)
Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Antoine Rochebilière, resté dans sa famille depuis.



Contrefaçon rare de l'ouvrage intitulé OEuvres diverses, encore plus rare. Si le recueil de contes de fées resté le plus célèbre est celui de Charles Perrault, le premier recueil à contenir plusieurs contes de fées fut cet ouvrage. On y trouve en effet Les enchantements de l'éloquence et Les aventures de Finette. Le premier fut d'ailleurs publié dans une autre version par Perrault sous le titre Les Fées. L'Héritier et Perrault étaient cousin et échangeaient beaucoup sur leurs travaux, d'où ces deux contes très proches.


Notons au passage que l'édition originale de cet ouvrage est considérée à tort comme étant le livre intitulé Bigarures ingénieuses ou nouvelles diversités, publié chez Urbain Coustelier en 1695 (avec un privilège de 1694). Il n'en est rien, cet ouvrage est d'un tout autre auteur, Laurent Bordelon. Il s'agit même du neuvième volume d'une série. L'édition originale de ce volume est bien publiée chez Jean Guignard, en 1696 (avec un privilège de 1695). Cette erreur n'avait semble-t-il pas été identifié, en raison probablement de la rareté des ouvrages et provient vraisemblablement des titres proches. Nous avons pu comparer cet exemplaire avec les deux autres ouvrages.

Reliure plein veau, dos à nerfs orné, coiffes abimées, manques à la coiffe inférieure et aux coins, petites fentes en bout de mors. Bel exemplaire avec quelques petites déchirures & grossiers raccommodages (note de Rochebilière).
Note ancienne sur une garde :
La complaisance sans faiblesse
nourrit la plus forte tendresse,
je vous ai dit cent fois
que je voulais vivre sous vos lois
il n'est désagréables moments
que ceux que l'on passe en aimant


Provenances : 
  • Petrus Lhuiller?, ex-libris manuscrit sur le contre-plat
  • Antoine Rochebilière, avec une note autographe sur le contre-plat.
  • Auguste Raffet, bibliothécaire, fils du peintre et gendre de Rochebilière.
Référence : Rochebilière, 543.

Bon exemplaire de ce petit livre rare.
VENDU